Drame historique

Propos du Spectacle

1940, la France vient de capituler face à l'Allemagne Nazie. L'Occupation commence. Élise Rivet, religieuse et résistante lyonnaise, osera dire "non" à la barbarie nazie. Une Juste au Château du Diable raconte son combat, la révélant comme modèle d'émancipation et de force intérieure.

Dans ce contexte de peur où la mort rôde en permanence, notre héroïne aura encore la force d'être en résistance devant ce mur de violence, de haine et d'incompréhension. Baignée d'un univers sonore glaçant, la pièce, à la fois intimiste et universelle, nous livre un témoignage poignant d'humanité et de sororité qui s'inscrit dans la pressante nécessité du devoir de mémoire.

Quelques mots de l'auteur

Quand j'ai découvert le parcours d’Élise Rivet, résistante pendant la Seconde Guerre Mondiale, j'en ai été bouleversé et sidéré. Il est vite devenu indispensable pour moi de faire connaître son incroyable histoire au plus grand nombre. Élise Rivet est de celle que l'on ne doit pas oublier, un modèle de courage et de bienveillance. Elle a pris tous les risques pour sauver des centaines d'enfants juifs de la déportation. Défiant l’Église, le Régime de Vichy et les allemands, elle est devenue aussi agent de renseignement, a fabriqué des faux-papiers et a caché des armes dans son couvent. Dénoncée, elle a été arrêté par Klaus Barbie puis déportée dans l'enfer du Camp de Ravensbrück en Allemagne.

J'ai axé mon travail sur la direction d'acteur afin que chaque personnage ait la densité émotionnelle nécessaire pour se rapprocher au plus près de la réalité. Ainsi, une galerie de personnages accompagne Élise Rivet. Il était très important pour moi de mettre également en lumière celles et ceux qui ont risqué leur vie aux côtés d’Élise : son neveu René Bedin, le résistant Fernand Ravier ou encore la jeune Marie-Josèphe Tronel qui à 17 ans a participé activement au sauvetage des enfants juifs à Lyon. Lors de mes nombreuses recherches, j'ai pu lire des centaines de témoignages de femmes ayant connu Élise au camp de Ravensbrück ou à la Prison Montluc. J'ai pris la décision de réunir l'ensemble de ces récits à travers le personnage de la résistante Rose Liard qui a noué une amitié d'une très grande force avec Élise Rivet.

Les changements rapides de lieux, d'années et de personnages ont nécessité une scénographie légère et épurée. Les spectateurs doivent retenir exclusivement les personnages, leur vécu et leur combat. Ainsi des modules de grillage en fer gris servent tantôt de banc, de couchettes ou de table. Cette matière rigide et dure crée une atmosphère froide et impersonnelle et s'impose comme symbole de l'enfermement.

J'ai également décidé de ne pas montrer les allemands sur scène mais de les faire exister uniquement par des voix-off. A chaque bruit de pas ou de porte, personne ne sait ce qu'il va se passer. Le spectacteur vit et ressent ce qu'a dû affronter Elise et plonge dans l'inconnu, cet inconnu terrible qui a mené notre héroïne jusque dans l'enfer des camps. Elise Rivet était "l'âme de Ravensbrück" une personnalité hors du commun, la seule lumière qui a permis aux autres femmes de garder une lueur d'espoir face à l'horreur nazie. Elle n'a jamais faibli. Elle ne s'est jamais résignée. Elle a toujours résisté. A nous de partager et transmettre son histoire.

Damien ROUX

Teaser

Écriture et Mise en Scène :

Jeu :

Damien Roux

Musique :

Clémentine Gasnier

Décors :

Pascal Roux

Costumes :

Elleba Xour  Patricia Deroudilhe  Françoise Gasnier  Laurent Gasnier

Partenaires :

Fondation Carac  La France Mutualiste  DRAC Auvergne Rhône Alpes

Régie :

Elias Benlarbi  Cyril Declercq

Production :

La Compagnie du Grand Mars

Voix-off :

Françoise Michaud  Guillemette De Courville  Elleba Xour  Damien Roux

Patricia Deroudilhe  Nadia Galvan  Damien Roux

Artistique : 06-95-30-22-79  lacompagniedugrandmars@gmail.com

Administration : 06-68-91-85-35   lacompagniedugrandmars@gmail.com